Un bol d'air...

Nombre de messages : 65 Date d'inscription : 10/11/2007

Ca commence à devenir un peu trop rock 'n roll là-dedans...
Il se passe des trucs je comprends pas trop, et quand je comprends pas ça me stresse, et quand je stresse je fais quoi ?

Gagné.
Je m'extrais.

Je vais respirer un ptit coup, et allumer une cigarette qui fait rêver...
Mélange spécial, recette maison... Des choses douces pour l'odeur et le goût, et puis la petite âpreté derrière, c'est ça qui fait danser les étoiles...

Aaaaaaah la vache qu'on est bien...
Y' un joli talus juste à côté de la taverne, herbe parfumée et quelques fleurettes nocturnes... On entend les gens qui rigolent et qui parlent, dedans... On n'est pas loin... Mais on n'est pas là quand même... Et vous je sais pas, mais moi, ça me détend...

Ou alors c'est la fumée...
J'ai forcé sur la clivette poivrée, cette fois... Mais c'est bon quand même.

Du bruit, tellement de bruit dans la taverne des centaures. Mirahil y est venu en recherche de paix, parce que l’on ne savait que faire de la sauvage peut-être …
Et la voilà dans une caverne immense ou les sabots s’entrechoquent et les paroles s’emmêlent …
Son esprit déjà affolé s’en va à la dérive …
Respirer !
Oui c’est cela dont elle a besoin …
Respirer …
Oui c’est cela dont a besoin Sanwë Morë …

De l’air …
De l’air pure que l’on peut respirer à souhait …
Plus de cage, plus quatre murs …
Le monde entier devant soit, l’odeur de la forêt si proche, le froid qui enlace les muscles de la femme…

Elle s’arrête, elle respire …
Enfin …

Il y a quelqu’un d’autre, une femme comme elle qui respire, elle se sens si proche d’elle, si loin aussi peut-être …
La femme est comme Slévas, ses sabots cassent le silence de leur mélodie equine, sauvage …

*J’aimerais bien avoir un cheval, ne serais ce que pour entendre ses pas sous moi …*

La fumée enfume sa bouche, son nez ….
Détendue la sauvage se fait humaine …
Détendue elle se fait bien ….

"C’est tellement plus calme ici …"

Pentaclis sortit alors de la taverne ,et vît les deux femmes,respirer de l'air frais en relaxant ...de suite,il l'est suivît,pour partager leur apparence paisible,et pour mettre un peu d'ambiance,il entama...

Respirer de l'air frais,j'ai pas l'habitude,mais je l'interprète à ma façon,c'est toujours mieux que de respirer du charbon,hen?

Sur ce,il repartît à la taverne pour offrir une tournée ..

Nombre de messages : 65 Date d'inscription : 10/11/2007

Oooooh ben ça s'agite sur ma droite, là, y'a du mouvement, du bruit de pas, du souffle bien profond qui va chercher la tripaille et les poumons dans le même temps pour un bon vieux soupir de détente...

Ca me va, la détente...
Tout me va, là, à ce moment précis...
Tendu, pas détendu, bi- ou quadrupède, mâle ou femelle, peu me chaut, mes copines les étoiles me racontent des histoires drôles et je suis meilleur public que jamais...
Et puis ce talus, mes agneaux, ce talus...
Un tapis odorant, bien frais à mon flanc, bien moelleux à mes épaules, coussin sous la tête... Une invitation, un cadeau, un miracle...

Qu'est-ce qui nous vient là, au juste...
C'est bipède et femelle, soit, moi tout me va comme compagnie, ce soir, même pas de compagnie du tout...
C'est un tout petit peu nerveux et ça a le regard encore un peu traqué des ochlophobiques...
Même à travers la fumée duveteuses on les voit, les épaules raidies qui se relâchent... mais pas tout à fait.
Je connais, ça... Je connais bien.

Bah, le talus est vaste, y'a place pour mettre encore trois ou quatre centaures, alors une demoiselle comme toi, tu penses...
Tiens, et si t'es assez près, je te ferais même profiter du petit brin d'herbe brasillant qui me réchauffe le coeur dans la poitrine et qui rend le monde moins moche.
Suffit que t'approches, pour ça.
Y'a pas à se méfier d'une centauresse affalée dans l'herbe avec les yeux mi-clos et la bouche pareil...
Y'a pas à se méfier de moi, je suis déjà pas d'une nature batailleuse, alors là, en plus...
Je serais d'humeur à faire copain-copain avec un ogre au régime...
C'est dire...

Passage express d'un jeune type tout fou, trois mots rapides, il est venu et reparti d'un même élan... Il doit pas aimer la nuit et les étoiles...
Ou alors c'est l'odeur.
Y'en a qui aprécient pas.
Savent pas ce qu'est bon.

Sans un mot je tends le bras, pas trop, si tu veux, tu prends, la nature est généreuse et j'en ai plein ma musette...

Il ressortit de la taverne pour voir si il y avais encore des gens en dehors,il vît la femme de tout-à-l'heure,et décida de lui tenir compagnie.

Tu aurais pas une autre cigarette qui trainerais?En passant,mon nom c'est Pento,mais ont m'appelle Pentaclis ..

Une odeur m'attire !
Je sors de la taverne, à l'extérieur , Boa en train de se laissée aller tranquillement.
Je m'accommode auprès de mon amie !
Je m'étale sur le dos, les yeux brillants en regardant le ciel , noire mais dégagé , quelques scintillements par si par là qui fusent de droite à gauche, quel beau spectacle !
Je me redresse !
je dirige mon regard dans celui de Boa laissant apparaitre un large sourire !

je lui dit alors !

"Qu'est ce que c'est ?"

La centaure se tient a même la terre, dans cette position si chevaline que la sauvage se laisse vraiment aller. Tant que les animaux sont là elle ne craint rien, ce n’est que des hommes que l’on doit craindre car leur perfidie est sans égale.
Pourtant elle reste debout droite, ses yeux cherchent les étoiles, les découvrent, les admirent. Dans la pénombre, Ténèbre se dévoile, cruelle, animal, juste et dure. SI dure, si forte, si puissante alors que la nuit l’enrobe de sa profondeur, si elle tendis que le vent secout cheveux sombres et laisse son visage pale à la vue de la lune qui l’éclaire.

La centaure reste calme, comme endormi alors que Mirahil est bien éveillé. Les bruits lointains de la taverne ne sont plus que des murmures éloignés … Elles sont si loin, les deux inconnues, la femme et la centaure, l’une près de l’autre dans une autre dimension.

Mirahil s’approche tout doucement comme pour dompter une bête sauvage, comme pour dompter sa propre nature et lui faire accepter la femme cheval. Elle murmure de s mots sans sens, une longue mélodie peut-être qu’elle reprend. C’est ainsi qu’elle est Mirahil, ainsi quand elle est bien et sereine. S’il n’y avait pas les murmures de la taverne elle parlerait déjà …
Pas de grand chose non …
Des étoiles et de l’herbe fraîche, de la lune et de ses étoiles …
Un peu de poésie à la sauvage, incompréhensible peut-être pour certain mais pas pour ceux qui possède le savoir des arbres et la marque brûlante de la nature dans les yeux …

Elle prend, juste pour en sentir l’odeur, juste pour écouter, juste pour accepter. Ce n’ets pas la main de la pitié qui s’est tendue, juste celle de la vie, juste celle de la nuit et du silence. Juste une offre sympatique, un désir de n’être qu’un.
Un ! Un !
Etre nature, car c’est ainsi que la sauvage voit le calme et la profondeur …

L’homme revint et la sauvage murmura.

« Je n’ai pas de cigarette. »

Comment avouer ce que cigarette signifiait pour la femme aux yeux d’Ambre ! Tant de chose, tant de chose malsaine, la colère oui la colère dans son être de violence. Un sursaut de haine dans ses yeux puis de nouveau la profonde quiétude.
Mais comment en vouloir à un centaure qui cherche discussion ? Alors que la sauvage n’est venue que pour cela …
Découvrir, découvrir leurs us et coutumes, la profondeur de leur pas et la beauté de leur langage. Et chercher alliance, avec la délégation, chercher alliance pour un monde de paix, pour un monde ou la forêt pourrait être sans peur ni crainte.
Si belle forêt …

« Mirahil … »

L’offre d’un nom, un faux nom bien sr mais qui sur cette terre peut connaître le nom de la sauvage sans user de sa magie ou s’en être d’une famille qu’elle a détruit, s afamille, celel qui porte la marque du sang, celle qui porte la marque de l’ambre …
Sambre …
Sambre …
SAMBRE …
Ces pensées s’arretent, interrompu violaent par la puissance de sa rage.
Elle deviend folle, folle !
Sanwë Morë ainsi est son nom …
Pensée des ténèbres …
Pensée des ténèbres ….
PENSEE DES TENEBRES …

*CESSE !*

La nuit la berce de nouveau, la lune se fait plus claire peut-être et au loin résonne le chant d’un loup. Il l’appelle, il l’appelle si fort ce chant qu’elle seule peut-être entend …
L’appel de la forêt …
Le si profond appel de la forêt …

Elle est de nouveau calme …
Peut-être moins détendu …
Mais cela seul l’œil averti pourra le deviner …
Peut-être la centaure …

Une autre femme est là, si près, la sauvage ne la pas vu venir. Elle parle, la femme aux yeux d’Ambre ne comprend pas …
Déjà il y a presque trop de monde, déjà elle ne peut être profondément détendue …
Elle se demande juste si la femme est amie ou ennemie …
Elle se demande juste si les étoiles ne brillent que pour les fous …

Ses pensées redeviennent rêves éveillés ….

Bon ben... Plus personne à la taverne!...

C'est déprimant!... On s'endort et voilà ce qui arrive!... C'était juste une p'tite sieste!... Il s'est passé quoi?!?
En tout cas, comme ils n'avaient pas jugé bon de l'inviter, ils n'ont pas non plus jugé bon non plus de le réveiller!

Bah... Tant pis!... J'avais b'soins d'repos d't'façon!

Tourne la tête à gauche puis à droite...

Et ici y'a quelqu'un?

Oui je suis là.
Tu vois tu n'est plus seul
je suis un peu perdue dans cette nouvelle taverne
Aucun bruit tout est calme.

Oué zon ou les minettes d'cette baraque hein ?? zon ou ?? drunken